vue de l'exposition capture beauty, villa rose 2019, photo (c) chantapitch
vue de l'exposition capture beauty, villa rose 2019, photo (c) chantapitch







vue de l'exposition capture beauty, photo (c) chantapitch

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ODYSSEE N°4 (VENUS), 2019

oxydation sur cuivre, tapis - 80 x 160 cm
co-production wacoal x wise women
vue de l'exposition capture beauty, photo (c) chantapitch * ODYSSEE N°4 (VENUS), 2019 oxydation sur cuivre, tapis - 80 x 160 cm co-production wacoal x wise women




Dans Vénus (Odyssée n°4) , Célia Nkala utilise un tapis ornemental, objet domestique lui ayant appartenu, comme fondation de son oeuvre. Sur le tissu élimé par le temps reposent deux sphères en cuivre, deux formes géométriques parfaites dont la surface patinée tire sur le bleu, le vert et le turquoise, autant de traces d’oxydation et de corruption de la matière qui rappellent les motifs du tapis oriental et son usure. À la recherche d’une équation parfaite entre le matériau, sa forme et son signifiant, l’artiste confère à sa sculpture une forte charge symbolique par l’usage du cuivre, traditionnellement associé à la planète Vénus, qui convoque ici un imaginaire lié à la féminité. Les deux sphères sont comme deux planètes ; des entités évoquant autant le corps féminin et sa symétrie que sa symbolique par un dispositif qui rappelle celui d’un autel. Le travail du cuivre comme d’un matériau précieux, l’élégance des lignes et la sophistication du jeu de couleurs et de motifs entre le tapis et les sphères participent d’un retour à l’ornemental et au décoratif qui situe la question du Beau au coeur de la pratique de l’artiste. Lisa Eymet

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